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A. Bernard ABADIE. Shafic ABBOUD. Claude ABEILLE. Amal ABDENNOUR. Yvor ABRAHAMS. ABSTRAIT (notion, n. 328-329).ACADEMISME (notion, n. 330). ACHIAM. Pietro d'ACHIARDI. Fikratt ACHRAF. Max ACKERMANN. Peter ACKERMANN. Yvon ADAM. Franco ADAMI. Valerio ADAMI. ADEK. Edmone ADèS. ADEVOR. Michel ADJAR. Etel ADNAN. Pic G. ADRIAN. P. M. AERTS. Maliheh AFNAN. Nicole d'AGAGGIO. Yaacov AGAM. Janine AGRIMONTI. Fermin AGUAYO. Ivan AGUELI. Ole AHLBERG. Gilles AILLAUD. Philippe AINI. AIRELLE (Marie-France VEIL, dite). Isabelle AIROLA. AJIT. Anne AKNIN. Jean-Pierre ALAUX. Jean-Michel ALBEROLA. Josef ALBERS. Pierre ALBERT-BIROT. Albert ALBOUY. Pierre ALCALA. Pierre ALECHINSKY. Suzanne ALIX. Modesta ASENSIO-ALLENET.ALONSO. Albrecht ALTDORFER. ALTMANN. Justino ALVèS. ALYANNE. Jean AMADO. Hermann AMANN. Michel AMAR. Maria AMARAL. Miguel AMATE. Paul AMBILLE. Pierre AMBROGIANI. Andelwahab AMICH. AMOR. Manuel AMORIM. Thérèse AMPE-JONAS. Christine AMSTUTZ. Boris ANASTASSIEVITCH. ANDERSON. Françoise ANDRE. Raak ANDRé-PILLOIS (dite RAAK). Horst ANTèS. ANTOINE. François ANTON. Karel APPEL. Dominique APPIA. Jac ARANDE. ARCHAK. Denise ARENDT. Philippe d'ARGENCé. Gustavo ARIAS-MURUETA. Lydie ARICKX. ARION. ARIZONA. Janine ARLAND. ARMAN (Armand FERNANDEZ, dit). François ARNAL. Guy ARNO. Reynold ARNOULD. Marcel, Emile, René ARNOULD. Rémy ARON. Jacques ARON. Jan ARONS. Jean ou Hans ARP. Fernando ARRABAL. Eduardo ARROYO. ARSLAN. Antonin ARTAUD. ASADA. ASILVA. ASKER. Bezdikian ASSADOUR. Geneviève ASSE. Roland ASTORG. José ASTRIE. Eugène ATGET. ATILA. Jean-Michel ATLAN. Marc ATTALI. ATTIA. AUBER. AUBERTIN. Jean-Marie AUDE. AUDE-SYLVE (Odette MOUGNEAU, dite). Jean AUDUREAU. Jean AUJAME. Lionel AUVERGNE. Claude AVELINE. Roger AVERMAETE. Alin AVILA. Mounira AYED. Guillaume AZOULAY. David AZUZ. B. BABOU. Liliane BACH. BACHES. Francis BACON. Georges BADIN. Isabelle BAECKROOT. Patrick BAILLY-MAITRE-GRAND. Tibor BAK-GELER. Gaston BALANDE. Francis BALDE. Gérard BALDET. BALLESTER. BALTHUS (Balthazar KLOSSOWSKI de ROLLA, dit). Tudor BANUS. Fu BAOSHI. Jocelyne BARBAS. Eugenio BARBIéRI. François BARD. Josette BARDOUX. Arpad BARI. Marie Monique de BARRAL. Pierre BARRAYA. Martin BARRE. Catherine BARRET. Augusto BARROS. Martin de BARROS. BARRY LE VA. BARTHA. Gérard BARTHELEMY. Claude-Henri BARTOLI. Giuseppe BARTOLINI. Edelgard BASALYK. Georg BASELITZ. BASSOT. Jean-Baptiste BASSOUL. Emilienne Muguette BASTIDE. Pierre BASTIN. Vincent BATBEDAT. Michel BATORY. Michèle BATTUT. Jean BAUCHESNE. Paul BAUDRY. BAUDUIN. Etienne BAUER. Marcel-Louis BAUGNIET. Monique BAUM. Marc BAUMANN. Yves BAUME. Hélène BAUMEL. Claude BAURET-ALLARD. Luc-Marie BAYLE. Michel BAYET. Jean BAZAINE. Bernard BAZILE. Frédéric BAZILLE. Philippe BAZIN. BAZZOLI. François BEALU. Jean-Louis BEAUDONNET. Adolphe BEAUFRERE. Dominique BEAUNE. Evelyne BEAURAIN. BEAUVAIS. Berndt et Hilla BECHER. Fernand BECK. Gérard BECKER. Host BECKING. Max BECKMANN. Jean-Claude BEDARD. BEDIKIAN. Tuvia BEERI. BEHAR. BEHRENDT. Yves BEL. Abdelmajid BEKRI (ou EL-BEKRI). Tahar BEKRI. Colette BELEYS. Assila BELHIMEUR. Hélène BELIN. Négib BELKHODJA. BELLA. Jacques BELLANGE. Mario BELLAVIA. Charles BELLE. Claude BELLEGARDE. André BELLEGUIE. Claude BELLENDY. BELLIAS. Sophie BELLISENT. Hans BELLMER. Paul BELMONDO. Boris BELOOUSSOVITCH. BEN (Benjamin VAUTIER, dit). Manuel BENAIM. Ricardo BENAIM. Andallah BEN ANTEUR. Mahjoub BEN BELLA. Jan Jiri BENDL. Hanna BENDOV. Concha BENEDITO. Dick BENGTSSON. Mondher BEN MILAD. Tanit BEN MILAD. Moncef BEN M'RAD. BENN (Benigou RABINOVICZ, dit). John BENNET. BENRATH (Frédéric Philippe GERARD, dit). Aly BEN SALEM. Lucienne BENUSIGLIO. Merab BERDZENICHVILI. BERGERAT. Jean-François BERGEZ. Gérard BERINGER. Gérald BERJONO. Laurent BERMAN. Jacques BERNAR. Claude BERNARD. Emile BERNARD. Régis BERNARD. Rudi BERNSTEIN. Elie-Georges BERREBY. Caroline BERRO. BERROCAL. Jean-Paul BERTHAUD. Jean-Marie BERTHOLIN. Jean BERTHOLLE. Louis BERTHOMMé SAINT-ANDRE. Ferdinand BERTHOUD. Jean BERTIN. Anne-Marie BERTRAND. Claire BERTRAND. Jean-Pierre BERTRAND. Paulin BERTRAND. Raymond BERTRAND. BERTRAND-MOULIN. Françoise BERTSCH. Eric BESANCENOT. BESANÇON. Hélène BESNARD-GIRAUDIAS. Ridha BETTAIEB. Pierre BETTENCOURT. Joseph BEUYS. Françoise BIANCHI. Jacques BIBONNE. André BIDART. Jean-Sylvain BIETH. BIEGAS. Gérard BIGNOLAIS. Véronique BIGO. Guy BIGOT. Enki BILAL. Max BILL. Olivier BILLARD. Christian BILLET. Renée BILSTEIN. BINCHE (musée de). Huang BINHONG. Michel BIOT. Vincent BIOULES. Rosette BIR. Sergio BIRGA. BIRGIT. Robert BIRMELIN. Julie BISCH. Julius BISSIER. Roger BISSIERES. Mary BLAKE. Simon BLAISE. Maurice BLANCHARD. Jacques EMILE BLANCHE. Olivier BLANCKART. Roger BLAQUIERE. Arbit BLATAS. Annick BLAVIER. Gabriel BLETEL. BLEZOT. BLIMARIA. Jacques BLIND. André BLOC. Marc BLOCH. Sylvie BLOCHER. Michèle BLONDEL. André BLOYET. Norman BLUHM. Michel BLUM. Bernhard Johannes BLUME. Klaus BODANZA. BODO. BODY ART (notion, n. 330). Philippe BOEUF. BOFA (Gustave BLANCHOT, dit Gus BOFA). Beltran BOFIL. Gaston BOGAERTS. Bram BOGART (Bram VAN DEN BOGAERT, dit). Axel BOGOUSLAVSKY. BOILLOT. Louis Léopold BOILLY. François BOISROND. Anne-Marie BOISSEL. Henri, Edmond et Fred BOISSONNAS. Maurice BOITEL. Vittorio BOLAFFIO. Giovanni BOLDINI. Gustav BOLIN. BOLLE. Jacques BOLLO. Christian BOLTANSKI. David BOMBERG. BONA (Bona TIBERTELLI de PISIS, dite). René BONARGENT. Marie-Rosalie BONHEUR (dite Rosa BNHEUR). Richard Parkes BONNINGTON. Pierre BONNARD. Marie BONNEFOND. Bernars BONNIER. Louis BONNIER. Didier BONNOT. Jean-Martin BONTOUX. Pierre BONVOISIN. Jacques BONY. Jan BOOMERS. Antoine BOOTZ. Jean BOCQUET. Isabelle BORDAT. Bertrand BORDON. Robert BORELLO. Francisco BORES. Bernard BORGEAUD. BORI. Jonathan BOROFSKY. Jean-François BORY. BORZEIX. Jérome BOSCH. BOSCO. Jérome BOST. Fernando BOTERO. BOTTICELLI. Habib BOUABANA. BOUABRE (Frédéric BRULY, dit). Henri BOUCHARD. François BOUCHE. Frédéric BOUCHE. François BOUCHER. Marie-Madeleine BOUCRAUT. Thérèse BOUCRAUT. Eugène BOUDIN. Anne Caroline BOUDON. Gabrielle BOUFFAY. Hammie BOUHEDDADJ. François BOUILLON. Annie BOUISSOU. Yannik BOUISSOU (Y. Loyzance-Bouissou). Jacques BOULAY. Hippolyte BOULENGER. Jacques BOULLAIRE. Alain BOULLET. André-Charles BOULLE. Monique BOUQUEREL. Gildas BOURDAIS. Monique BOURDEAU-GOUZèNE. Antoine BOURDELLE. Odile BOURDET. Les frères BOURDON. Patrick BOURDON-GIQUET. Louise BOURGEOIS. Eric BOURRET. Thierry-Loïc BOUSSARD. Philippe BOUTIBONNES. Gilles BOUTTAZ. Ronald BOWEN. BOWMAN. Silvano BOZZOLINI. Bertrand BRACAVAL. Bernard BRAEKEN. Philippe BRAHY. Constantion BRANCUSI. Peter BRANDL. Andrea BRANZI. Georges BRAQUE. André BRASILIER. BRASSAI (Gyula HALASZ, dit). Jean BRASSEUR. Ileana BRATUT. Paul BRAUDEY. Herman BRAUN. Matyas BRAUN. Véra BRAUN. Victor BRAUNER. Yves BRAYER. Anne BREGEAUT. Arno BREKER. Roland BREMAND. BRENIERE. Diana BRENNAN. Robert BRENNEN. Martine BRENNOT. Maurice BRESCHAND. François BRET. Claire BRéTéCHER. 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François CADOU. Christian CAILLARD. Aristide CAILLAUD. CAILLAUD d'ANGERS. Pierre CAILLE. Gustave CAILLEBOTTE. Carlos CAIROLI. Ennio CALABRIA. Alexander CALDER. Bernard CALET. CALIXTE. Jacques CALLOT. Yves CALMEJANE. France CALONNE. Nino CALOS. Adolphe-Félix CALS. Jean-Pierre CALU. Odette CALY. CAMOLLI. Avon CAMPANA. Jean CAMPISTRON. Mindy CAMPONESCHI. Jacques CAMURATI. Louis CANE. Elias CANETTI. Nuccio CANNARELLA. CANNIBAL-PIERCE (galerie d'art australien). Rafael CANOGAR. Al CAPP. Geneviève CAPELLE. CAPITAN. Angelica CAPORASO. Leonetto CAPPIELLO. Rupert CARABIN. CARAVAGE (le). Bernard CARBONNEL. René CARCAN. Françoise CARCY. Augustin CARDENAS. Brigitte CARDINAL. Jacques-Armand CARDON. Véra CARDOT. CARDOT (atelier). Peter CARE. Arianéos CAREL-DELASSALLE. CARELMAN. Felice CARENA. Etienne CARJAT. Michel CARLIN. Lars CARLSSON. Renato CARNEVALE. CARPACCIO. Jean-Baptiste CARPEAUX. C. CARRA. Philippe CARRE. René CARRIERE. Christiane CARRIZEY. CARTIER (fondation). Henri CARTIER-BRESSON. 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CLODION (Claude michel, dit) Cf. nn. 274, p. 12. 275, p. 23. CLOT (René-Jean). Cf. nn. 66, pp. 7, 8, 12. 265, p. 10. CLOUET (Jean et François). Cf. n. 274, p. 11. CLOUIN (Pierre-Yves). COBRA. (La rédaction des notices a atteint les lettres DEL).

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André SALMON

Dans un tableau inconnu de Soutine

et un personnage inconnu de Vlaminck

(article)

Salmon par Soutine (détail)

Salmon par Vlaminck

(ou le Père Bouju, musée de Chartres).

 

Le personnage de cette œuvre est à  mon avis le poète, romancier et critique d'art français André Salmon (1881-1969). Des photographies (par Picasso en 1908, par Jean Cocteau en 1909, et d'autres où il est beaucoup plus âgé et devenu chauve) montrent de la ressemblance du personnage représenté sur le tableau avec André Salmon. Par ailleurs, Moïse Kisling a laissé un portrait d'André Salmon qui ajoute une référence appuyant la ressemblance recherchée (voir l'image sur la page suivante).

Des experts ont a priori mis en doute son attribution au peintre français d'origine russe, Chaïm Soutine qui a évolué à Paris d'un expressionnisme fauve vers ce qui est demeuré l'image de proue dans la mémoire que l'on a de son art : une pâte de chromes différents malaxés comme pour produire des pierres précieuses ; en somme un " matiérisme " dans l'expressionnisme.

L’œuvre est signée, en haut à droite, une des localisations de signature de Soutine, connue dans : Maternité, Portrait d'une jeune fille, Le Chasseur (1928, un de la série des " Chasseurs ", celui qui se tient les reins des deux mains, les bras écartés), La Femme endormie, 1928, Le Garçon d’étage, 1928 ; Valet de chambre, 1927-28 ; Poissons et Tomates, 1926-27 ; il signait aussi en bas à droite et en bas à gauche.

La signature du tableau n'est pas mise en valeur. C'est en scrutant l’œuvre à la loupe que je l'ai repérée. Dessinée avec la pointe d'un pinceau par dessus une matière épaisse, sur une réserve rose à l'intérieur d'une forme ovale gestuelle, et dans la même couleur mauve que cette forme, ses deux dernières lettres se confondent presque avec ladite forme.

Le tableau est certainement passé entre plusieurs mains, avant de tomber dans les miennes ; je pense que parce que la signature n'a pas été mise en valeur, cela a fait qu'elle ne fut pas remarquée et que l'œuvre est restée sans amateur, tel un tableau non signé et représentant un personnage anonyme.

Quant à moi, c'est le caractère " fauve " qui a retenu mon attention. Marqué, moi aussi, hélas - mais maintenant c'est réparé - dans ma mémoire de Soutine par le grotesque des figures et leur déformation comme image de proue de son art, je n'ai pas pensé à lui. Cependant, qui d'autre que lui, dans le fauvisme, traiterait ainsi un fond de tableau ? Va pour le personnage : d'autres fauves l'auraient peint ainsi. Mais pas le fond. Sauf peut-être Vlaminck... On verra cela tout à l'heure.

Le support de cette peinture est indiqué sur l'envers dans une étiquette collée : panneau Van Eyck en fibre de bois préparé pour la peinture, 8 F (une marque de panneau du début du siècle). Cette indication et la manière de peindre situent l'œuvre dans l'époque des " Montparnos ". Un expert de la prestigieuse étude Tajan a émis cet avis.

Depuis la découverte de la signature, je me suis attaché à la reconnaissance du personnage. C'est un portrait. De qui peut-il être ? Quelqu'un de La Ruche... J'ai rendu visite à un peintre, aujourd'hui âgé, qui a connu, enfant, les gens de La Ruche.

- Si ce tableau est un Soutine, m'a-t-il dit, moi, je suis le prince de Galle ! Vous m'êtes très sympathique. Comment pouvez-vous vous tromper ainsi. Vous connaissez la peinture, pourtant... Soutine, c'est de la pâte comme du rubis, des émeraudes... Je suis allé chez lui... Il était déjà riche... Mon père m'a envoyé lui demander des sous... Il pouvait nous aider, riche qu'il était ... Il y avait chez lui une petite fille assise sur une chaise, ses pieds n'atteignaient pas le sol... Sur le tableau qu'il peignait les pieds de la petite fille étaient au plafond... Je l'ai vu mettre de la couleur, toutes sortes de couleurs, en épaisseur comme il aimait, puis il a tout raclé avec un couteau, du coup le tableau est devenu génial, on aurait dit de l'émail. Non, Monsieur, si cette belle croûte est un Soutine, moi, je suis le prince de Galle.

- Je ne vous demande pas de me dire si c'est un Soutine, seulement si vous reconnaissez ce personnage.

(Pas de réponse.)

- D'ailleurs, il est signé. regardez ici !

- Je ne vois rien. je sais lire le français, tout de même !

 5

Moïse KISLING, A. Salmon, huile sur toile, 100 x 72,5, 1912

 6

Julius PASCIN, Portrait d'André Salmon

.

A la Ruche, Soutine a fait tôt la connaissance de Modigliani auquel il a été présenté par Jacques Lipchitz. Lui et Modigliani, son aîné de dix ans, sont devenus des amis inséparables, partageant leurs amitiés et leurs beuveries dans la vie de bohême qui fut celle du Montparnasse des "Montparnos". C'est peut-être Modigliani qui fut le lien entre Soutine et André Salmon lequel, par ailleurs, avait un contact facile avec les émigrés russes du fait qu'il parlait couramment le russe ayant séjourné à Saint-Pétersbourg de 1897 à 1902. Il a écrit en 1939 une biographie de Modigliani : Le Vagabond de Montparnasse. Vie et Mort du peintre Amédéo Modigliani. A ce propos, il est intéressant de noter une déclaration (rapportée dans le catalogue de la rétrospective Modigliani au musée d'Art moderne de la Ville de Paris en mars 1981) d'une femme polonaise, qui fut une amie de Modigliani, Lunia Czechowska, niant toute amitié entre Modigliani et Salmon : " Modigliani et lui se détestaient. Jamais ils ne se parlaient ! Salmon méprisait ce ''clochard'' ivrogne et jamais il ne monta chez Zoborowski pour voir ses peintures ". Pourtant, à l'exposition citée figurait un portrait d'André Salmon par Modigliani, crayon, 18,1 x 10,7 cm, acheté par le musée de Milan en 1975. Ce portrait a été fait par Modigliani vers 1914 (selon la même source), un an après l'arrivée de Soutine à Paris. Alors ? Modigliani détestait tellement Salmon qu'il en fit le portrait ! On sait par ailleurs que ce sont André Salmon et Kisling (auteur d'un portrait d'André Salmon) qui ont organisé les funérailles de Modigliani. Alors ? Salmon détestait tellement Modigliani qu'il en organisa les funérailles et rédigea plus tard la monographie ! Il y a ainsi dans le monde des arts des déclarations péremptoires dont on ignore les motivations et qui troublent la quête de vérité. Le geste d'André Salmon et Kisling envers Modigliani (mort en 1920) a sans doute toucé Soutine, loin de Paris, où il reviendra deux ans après. Le portrait d'André Salmon a probablement été fait après la mort de Modigliani. La façon dont il est travaillé se retrouve dans plusieurs Soutine de 1926, 1927 et 1928. Il y a dans le tableau une atmosphère de rêve et aussi, me semble-t-il, de deuil. Le rouge sang qui est une couleur permanente dans la peinture de Soutine, rivalise avec le mauve, couleur de deuil, dans le vêtement, la fumée, et des touches sur le fond.

Il y a une ressemblance entre le visage du tableau de Kisling et celui du présumé tableau de Soutine. Mais dans le Kisling il n'y a ni pipe ni chapeau. Il existe une description du Kisling par André Salmon lui-même, publiée dans le catalogue de l'exposition en avril 1991, "Kisling Centenaire, 1891-1953", organisée par la galerie Daniel Malingue (Paris) :

(...) ce beau portrait de M. M. (je lis : moi-même), dont il ne fut pas satisfait et qui n'a pas quitte son atelier. Un beau portrait d'homme aux gestes naturels d'apôtre (...), le portrait d'un rêveur frère des pauvres et tout doré des mille dons que lui fit la poésie. "

D'autres peintres ont fait le portrait d'André Salmon. A part la photographie citée, Picasso a laissé un dessin, cité par André Salmon dans Montparnasse, mémoires, Arcadia Editions, Paris, page 160. Jacques Chapiro a fait le portrait d'André Salmon âgé déjà chauve, fumant la pipe. Les traits de l'homme âgé ressemblent aux traits de l'homme jeune dans l’œuvre présumée de Soutine : la touche dessinante des expressionnistes vieillit les visages, quand elle ne les caricature pas.

 

Il y a de Julius Pascin une œuvre représentant le poète, avec sa pipe, sur laquelle sont écrits des titres de ses ouvrages ; la manière descriptive du visage exprime un état de rêverie qui ressemble au présumé Soutine.

L'œuvre présumée de Soutine est entre toutes celles qui ont été citées la plus forte en accent de vérité, en expression dramatique du rêve poétique ; le mouvement de la fumée y exprime l'envolée lyrique du peintre décrivant celle du poète. Le partage du fond de tableau, en zone claire dans le dos du personnage, contrastant avec une zone obscure du côté de la fumée, est délimité par l'homme représenté qui apparaît ainsi plongé vers et dans les mystères de la rêverie.

J'atteins ici ce qui devait être vu "tout à l'heure" (voir plus haut). La composition et le contraste clair-obscur décrits dans le paragraphe précédent sont étrangement ressemblants au faire de Maurice de Vlaminck dans Le Père Bouju, huile sur toile, 72 x 48,5 cm (ce qui correspond à quelques millimètres près au format 20 marine : utilisé pour un portrait !), œuvre datée de 1900, qui, à ma connaissance, fut d’abord conservée au MNAM, Centre Georges Pompidou. Elle est aujourd’hui au musée des Beaux-Arts de Chartres, dans sa collection de " portraits ". Il l’a publiée dans le catalogue de l'exposition " Vlaminck, le peintre et la critique " qui s'est tenue du 26 juin au 28 octobre 1987).

 Plus étrange coïncidence : Le Père Bouju porte le même chapeau sur la même chevelure que le personnage du présumé Soutine, un foulard rouge autour du cou, et il fume la pipe dont la fumée décrit un mouvement comparable à celui du présumé Soutine, traversant la zone sombre du fond, mais sans rejoindre la partie claire, comme dans le présumé Soutine. Quand on regarde les deux tableaux, on peut être tenté de penser que le présumé Soutine est une copie du Père Bouju, ou inversement, ce qui est contredit par la date du Père Bouju : 1900, sous une signature dont il faut remarquer la taille ; plus tard, Vlaminck signera en plus petit.

Cependant, le Père Bouju se tient droit et l'autre est penché ; Le Père Bouju regarde le spectateur et l'autre a le regard perdu, excellemment rendu comme un regard vers l'intérieur. Par ailleurs, à mon sens, les traits impulsifs du présumé Soutine tendent vers l'ondulation, ont une unité et une harmonie de longues touches amoureuses décrivant un mouvement lyrique que Le Père Bouju n'a pas, ce dernier étant mouvementé lui aussi mais avec une variété étendue de traits et formes plus courts, saccadés. Et la différence des formats des tableaux est importante : un 8 et un 20 ; un format marine et un format figure. Le format du Vlaminck, précisé dans le catalogue cité, est bizarre (un châssis adapté à la toile ?).

D'après le catalogue cité, Le Père Bouju a été acheté en vente publique au Havre par Jean Methey, directeur de la Galerie de l'Elysée, et racheté par Vlaminck vers 1938-1939, puis donné par sa veuve en 1959 au MNAM.

La ressemblance entre le présumé Soutine et Le Père Bouju est aussi importante que la dissemblance des deux tableaux ; cela écarte la pensée d'une copie, en faveur de la reconnaissance d'une référence, à la même personne, le même " modèle ". André Salmon a " posé " pour les deux peintres, fauves tous les deux. Vlaminck a racheté son tableau car il lui rappelle une séance de rivalité avec Soutine. Le format étrange de sa toile est due à la coupe de la zone où il a signé et daté initialement. La nouvelle signature portée sur le tableau est bizarre : il ne signe pas ainsi habituellement. La date est fausse. Elle sert à effacer ce qui s’est passé plus de vingt ans après. Vlaminck médisait beaucoup, dans ses écrits, de ses contemporains peintres, écrit André Salmon, qui ironise sur lui répétant sans cesse dans Souvenirs sans fin qu’il disait toujours " Dérain " au lieu de Derain.

André SALMON

  7

Modigliani, Picasso, Salmon, place Vavin (photo : Jean Cocteau, 1909).

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A. Salmon. Photo anonyme

 

Le caractère particulier du critique d'art André Salmon est qu'il fut un témoin éclectique de tout l'art de son temps. Il ne s'est pas limité à la défense du cubisme qui était une tendance naissante ayant besoin du soutien critique, la plus moderniste et dérangeante dans l'art d'avant-garde et à laquelle Guillaume Apollinaire s'est consacré presque exclusivement ; ses encouragements ont porté autant sur le fauvisme que le cubisme et ce qui sera nommé "art moderne" et ne relève nécessairement ni de l'une ni de l'autre tendances citées. Donc, ne retenir du rôle critique d'André Salmon que la défense du cubisme, ou même mettre cela en avant de tout son travail, serait vraiment réducteur, même s'il est considéré comme l'un des principaux représentants du "cubisme littéraire". En 1916, André Salmon a réuni dans une exposition intitulée "L´Art moderne en France" 166 oeuvres de 52 artistes parmi lesquels Picasso était représenté par "les Demoiselles d’Avignon".

Au temps des glorieuses années de Montparnasse, selon André Salmon, il était le critique le plus en vue et le plus proche des artistes étrangers : " Je puis bien le dire, c'est moi qui, alors, obtenais pour la critique d'art et la chronique artistique le plus de place, la plus vaste surface, dans la presse française, tant quotidienne que périodique. C'est, je pense, ce qui détermina le service des étrangers de la préfecture de Police, compte de surcroît tenu de mes bonnes vie et mœurs, de notoriété publique, à me considérer un peu comme le consul des artistes étrangers à Paris, ou le curé de Notre-Dame-des-Arts ; ce sera ce que l'on voudra " (dans Montparnasse, mémoires, Arcadia Editions, p. 159). Cela justifierait au besoin que Soutine ait eu envie d'en faire le portrait. Mais cela n'explique pas l'étrange analogie entre son présumé Portrait par Soutine et le Vlaminck cité. La seule explication possible, tant le personnage est manifestement le même, c’est que Soutine et Vlaminck ont fait le même jour, le même soir peut-être, le portrait d’André Salmon dans un café de Montparnasse, vers 1928.

En 1928, Soutine aussi était devenu un phare de la peinture française moderne avec, précisément, et plus loin encore, le caractère soutinien du Père Bouju qui ne réapparaîtra plus dans la peinture de Vlaminck, et qui a fait de Soutine le " génie " de Montparnasse, pour ainsi dire.

·         Pourquoi Salmon par Soutine est moins soutinien que Salmon par Vlaminck ?

·         Une joute, où Soutine a bizarrement voulu toucher la ressemblance, que Vlaminck a ratée, car le modèle bougeait trop, d’où le titre : le Père Bouju ?

Alors, on se demande si ce témoignage sur l'art de Soutine et sur ses idées sur l'art, laissé par André Salmon, ne contient pas une allusion énigmatique à son portrait par Soutine : " ... lui qu'on vit se ruer si frénétiquement sur la toile, pressé de peindre au point de ne dessiner à peu près pas, se satisfaisant d'une brève et brutale mise en place au fusain. Il soutenait que des études successives eussent affaibli son inspiration en la fragmentant. C'est une opinion. Il en émettait bien d'autres, ne craignant point trop, d'ailleurs, d'expérimenter des idées sur les buveurs de café crème qui ont servi de cobayes à plusieurs artistes du premier rang enclins à de la sorte expérimenter des brins de pensées surgies en herbes folles, histoire de constater si ça pouvait s'arranger en façon de bouquet qu'on mettrait à sécher dans la boîte aux théories, si j'ose cette séquelle d'images dont je crois qu’à tout prendre elles disent bien ce qu'il faut qu'on entende. " (dans Montparnasse. Mémoires, déjà cité, pp. 173-174).

On a vu plus haut de quelle façon énigmatique André Salmon a fait allusion à son portrait par Kisling :

(...) ce beau portrait de M. M. (je lis : moi-même), dont il ne fut pas satisfait et qui n'a pas quitté son atelier. Un beau portrait d'homme aux gestes naturels d'apôtre (...), le portrait d'un rêveur frère des pauvres et tout doré des mille dons que lui fit la poésie. "

Quand il écrit à propos de Soutine : " les buveurs de café crème qui ont servi de cobayes à plusieurs artistes de premier rang (...) si j'ose cette séquelle d'images dont je crois qu'à tout prendre elles disent bien ce qu'il faut entendre ", je suis tenté de lire une suggestion au lecteur de comprendre qu'il a servi plus d'une fois, prenant un café crème, de modèle à des artistes de premier rang, dont Kisling et Picasso, qui expérimentaient des pensées nouvelles en arts plastiques. Lisons ces lignes où son portrait par Picasso apparaît à  mon sens comme une ''expérimentation de brins de pensées surgies en herbes folles'' : " Aucune semaine ne se passait sans la visite d'un inspecteur en mon rez-de-chaussée de la rue Joseph-Bara (...) Les peintres venus de loin auxquels il devait poser quelques questions avant de venir me demander mon sentiment sur eux (...) Quelques-uns inquiets (...) croyaient devoir lui représenter qu'on pouvait peindre ''comme ça'', en montrant une ou deux toiles ou fauves, ou cubistes, ou expressionnistes, ou puristes (...) A retrouver chez moi quelques exemples similaires, le policier se prit à réfléchir profondément. Il fut tout à fait convaincu, définitivement ''mordu'' à m'entendre lui prouver que mon portrait par Picasso, dessiné à l'aurore du cubisme, n'était pas une ''morne caricature'' " (Dans Montparnasse. Mémoires, déjà cité, p. 160).

Le Vlaminck a échoué là où son auteur l’a racheté, et c’est le Père Bouju. Salmon ne tenait pas la pose ? Il bougeait trop ? C’est peut-être Salmon qui a vendu les deux portraits dont seul le Soutine n’est jamais remonté à la surface. D’où est-il sorti pour échouer dans le magasin d’une entreprise de démolition ? Il est signé Soutine, malaisément : Renée Collié écrit : " Il avait beaucoup de difficultés à écrire son nom ", cette difficulté apparaît dans la signature de l’œuvre qui fait étrangement pendant au Père Bouju. 

Quand j'ai vu le présumé Soutine dans le magasin d'une entreprise de démolition et débarras, j'ai pensé seulement au fauvisme. Si j'avais vu Le Père Bouju non signé j'aurais spontanément pensé à Soutine. Le présumé Portrait d'André Salmon porte, en haut, à droite, là où sont signés plusieurs Soutine, une écriture qui ne peut être qu’une signature et qui ne peut être lue que : Soutine, malgré la maladresse du signataire.

Mondher BEN MILAD

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Du flux et du reflux dans le cubisme :

le peintre béninois

Armand ANIAMBOSSOU

Article par Mondher BEN MILAD

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Aniambossou, L’éveil du Bénin

Il semble que c’est en 1905 et grâce au hasard que les artistes modernes de France ont découvert la sculpture africaine qui a joué un rôle non négligeable dans l’histoire du cubisme. Maurice Vlaminck a montré à ses amis peintres (Derain, Picasso, Braque, etc.) deux statuettes du vaste Dahomey (le pays d’Armand Aniambossou, devenu au 20e siècle la République du Bénin), remarquées sur une étagère dans un bistrot à Argenteuil, et que le patron a accepté de lui vendre. Et ce serait depuis lors que naquit dans l’art moderne un élan d’inspiration à partir de l’art nègre qui fait aujourd’hui l’objet d’importantes collections publiques en France (notamment au musée de l’Homme et au musée Dapper) mais aussi dans toute l’Europe et aux Etats-Unis. Son influence, principalement celle des masques et des statuettes, est reconnue dans le dessin des formes de la célèbre toile de Picasso, Les Demoiselles d’Avignon (1907), considérée comme l’origine de la révolution cubiste, ainsi que dans les autres pièces qui constituent la " période nègre " de Picasso.

D’autres arts ethniques ont servi au développement de l’art moderne, par exemple la calligraphie extrême orientale qui a inspiré les peintres gestuels de différents pays d’Occident.

Aujourd’hui, toutes les contrées du monde, y compris la Chine, ont subi l’influence de l’art moderne, sous la pression universaliste de la culture occidentale.

Des pays, tels le Japon et le Bénin, ont vu leur propre art revenir sous une forme occidentalisée qu’ils ont adoptée, leurs artistes produisant des œuvres s’y référant, avec lesquelles ils participent aux biennales et autres manifestations internationales.

Une importante partie de la production d’Armand Aniambossou a ce caractère aller-retour de l’art africain. Surpris par sa manière d’organiser l’espace et de distribuer les figures, j’ai soumis à l’appréciation de plusieurs personnes les œuvres qu’il m’a présentées pour que je les examine. Tout le monde a reconnu spontanément du cubisme. Ce sont des petits formats, travaux sur papier, en technique mixte (crayons de couleurs, aquarelle et pastel). On y reconnaît la composition fantastique de la première période cubiste caractéristique des Demoiselles d’Avignon. Je constate que les éléments anthropomorphes dans le travail d’Aniambossou sont plus nettement apparentés aux masques et statuettes des arts du Bénin et de la Côte d’Ivoire que ne le sont les deux figures de droite dans le tableau de Picasso, lesquelles sont considérées comme étant le plus inspirées de l’art nègre. Dans les œuvres d’Armand Aniambossou on ressent la transposition en deux dimensions de la ronde-bosse et autres détails tridimensionnels, là même où Picasso utilise à la manière de Cézanne la division des volumes en masses géométriques de couleurs modulées.

Dans L’Art du Bénin par W. et B. Forman et Philip Dark, édition Artia, Prague, 1960, les auteurs citent un spécialiste de la culture binie (du Bénin), le Dr R. E. Bradbury qui a observé que : la tête est représentée symboliquement comme " siège du discernement ; le bras et la main comme " siège du pouvoir de réaliser ". Cette sémiologie me semble présente dans les œuvres post-cubistes d’Armand Aniambossou, et c’est à partir d’elle que s’établit le sens de l’œuvre reproduite ici : L’Eveil du Bénin. Cette dimension, le sens, de l’art nègre, en l’occurrence celui du Bénin, n’existe pas dans le cubisme européen, malgré le goût et l’admiration de l’esthétique des masques et statuettes.

Il y a en Europe des peintres en activité, parfois des jeunes, dont la production est post-cubiste, mais cela ne se confond pas avec le cubisme d’un Africain.

La pertinence de ce travail est ainsi dans le fait qu’il représente la flexion cubiste de l’art africain par un Africain authentique. Il se manifeste au meilleur endroit, l’Afrique noire, où l’après cubisme peut représenter une source d’intérêt culturel, car il apparaît comme un phénomène d’esthétiques en contact prolongé.

Les responsables des Affaires culturelles de la République du Bénin peuvent mieux que quiconque promouvoir la valeur et la portée internationales de la production post-cubiste de leur peintre national, qui a été nommé en 1995 chevalier de l’Ordre du Mérite du Bénin, distinction accordée par décret.

Pierre Gaudibert cite Armand Aniambossou dans son livre L’Art africain contemporain, éditions du Cercle d’Art, Paris, p. 42) comme " un des premiers professionnels actifs à partir de 1956 au Dahomey (Bénin), créateur de visages tourmentés ". La reproduction accompagnant ces propos fait partie, me souvient-il, de la production post-cubiste. Quoi qu’il en soit, ce caractère dont j’ai tenté de dire l’importance a jusqu’ici échappé aux observateurs artistiques.

Il y a d’autres manières picturales dans la production du peintre : une figuration d’intention naturaliste et des abstractions, des belles toiles dans tous les formats, peintes à l’huile et d’autres travaux sur papier. Je ne les commente pas dans cet article.

Mondher BEN MILAD

 

PIERRE RESTANY (1930 - 2003)

par Mondher BEN MILAD

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J’ai rencontré Pierre Restany pour la première fois en 1969 dans les locaux du journal Combat lorsqu'ils étaient encore rue du Croissant. Puis je l'ai revu dans les derniers locaux de Combat, rue Jouvenet. Sa collaboration était alors occasionnelle; il publiait des critiques dans plusieurs revues spécialisées, de renom, Domus, Opus, Planète et d'autres en Italie. Tous les rédacteurs des pages "Art" de Combat lui vouaient une grande admiration, et notamment François Pluchart qui supervisait le menu "art moderne", et sollicitait la collaboration de Pierre Restany qui était déjà célèbre en tant que lanceur, à Paris et à Milan, sous le nom de Nouveaux Réalistes, d'un groupe d'artistes de sa génération et de son entourage : Arman, César, Christo, Deschamps, Dufrêne, Hains, Klein, Raysse, Rotella, Niki de Saint-Phalle, Spoerri, Tinguely, Villeglé).

A la mort de Combat provoquée par celle de son patron, l'illustre Henry Smadja - paix à son âme! -, j'ai sollicité à mon tour la collaboration de Pierre Restany, ayant fondé cette modeste publication artistique, Les Cahiers de la Peinture. Pierre Restany avait une inépuisable réserve de bienveillance à l'égard du domaine artistique tout entier, et très probablement à l'égard de tout le monde. Il accepta une collaboration qu'il précisa "occasionnelle". Il a donc collaboré aux Cahiers de la Peinture, communiquant de temps à autre des articles et des informations. J'ai su que c'est sur son conseil qu'il m'a été demandé en 1981 de faire partie du jury du Festival international de peinture de Cagnes-sur-mer, et que c'est également sous son conseil que l'Union des Artistes plasticiens du Maroc m'a invité à un festival à Marrakech... Pierre Restany est décédé le 29 mai 2003, à la suite d'une crise cardiaque, la mort qui ne fait souffrir que les vivants. Paix à son âme !

Pierre Restany est né en 1930 au Maroc où il a vécu jusqu'à l'âge des études universitaires, poursuivies en France, en Italie et en Irlande. Il a commencé tôt la carrière du prestigieux critique international de l'art contemporain qu'il est devenu, et qui fut brillante dès le début. Membre depuis longtemps de l'A.I.C.A (association internationale des critiques d'art), la caractéristique de sa personnalité de critique est une mobilité médiatique à intention impressionnante, menée en collaboration ou en simple contact avec un réseau relationnel international, intelligemment choisi parmi les gens de la décision et/ou de l'action culturelle. En effet, il intervenait : dans la presse écrite ; par des conférences et des colloques ; dans la presse audiovisuelle ; par le voyage ; par l'organisation d'expositions ; et par des opérations spectaculaires qui faisaient date dans le milieu de l'art. Par exemple, le 22 octobre 1974, des artistes de Montparnasse et d'autres venus d'ailleurs ont été mobilisés - et impressionnés - par l'événement " Restany dîne à la Coupole " filmé en vidéo par un des pionniers de l'art dit sociologique : Fred Forest. La dimension de Pierre Restany eut à certains moments un caractère qui semble diplomatique. Je cite à ce propos son voyage en 1974 en Amérique latine pour donner une conférence sur le thème L'Art en position critique, pratique et théorie et présenter dans le même temps une mini-exposition dans les instituts français au Brésil, en Argentine et en Uruguay. Il écrivait alors dans Les Cahiers de la Peinture : " Cette exposition a pour but de présenter au public d'Amérique latine un profil documentaire intéressant tout un secteur expérimental de la recherche artistique française au niveau de la jeune génération plus ou moins abusivement qualifiée de conceptuelle " (cf. Les Cahiers de la Peinture, n. 15, p. 8). Il saute aux yeux que ce voyage rappelle le départ d'André Breton en Amérique latine avec le surréalisme français. Il y a une analogie pertinente entre ces deux opérations d'exportation culturelle en direction de la même partie du monde, réalisées par deux critiques d'art français. Pierre Restany présentait alors les artistes suivants et leurs domaines d'activité créatrice : Christian Boltansky (reconstruction de la mémoire), Hervé Fischer (hygiène de l'art, critique objective de l'esthétique formelle, pédagogie de la communication), Alain Fleischer (trajets et repérages), Michel Journiac (body art, analyse des structures du comportement), Bertrand Lavier (aménagement et visualisation d'une situation socioculturelle, la répétition différente), Jean Le Gac (illustration et commentaire de situations imaginaires), Annette Messager (documentation anthropologique, la collection), Tania Mouraud (analyse visuelle des structures de la perception), Gina Pane (Body art), Jacques Pineau (la démarche para-artistique comme art), Jean Roualds (actes sémiques, pratique sémiologique, envoi de signaux), Alain Roussel (intersigne, sociologie et sémantique de l'art), Claude Rutault (art et société, étude ethnographique du jeu de marelle), J.-M. Sanejouand (organisation d'espaces urbanisés ou naturels), J.-P. Thénot (constat d'identité, étude du moi artistique), Nicolas Uriburu (intervention sur la nature, coloration des eaux). Ces artistes et leurs pratiques illustrent le développement dans l'art dans les années 70 de spéculations dérivées des sciences humaines (sociologie, psychologie, sémiotique, etc.), suite au transfert progressif de l'enseignement des arts plastiques de l'école des Beaux-Arts à la Sorbonne. Leur production, avant que Pierre Restany ne la prenne en charge, a trouvé moins de difficulté à s'introduire dans les galeries comme événements spectaculaires qu'à concurrencer les objets de l'art moderne qui, en vérité, ne peut être dit finissant que par euphémisme. La production de la jeune génération plus ou moins abusivement qualifiée de conceptuelle montre surtout combien ce que Pierre Restany entendait désormais défendre et promouvoir est différent du Nouveau Réalisme, qui est bien plus proche de l'école des Beaux-Arts que des sciences humaines enseignées à la Sorbonne. Le groupe des Nouveaux Réalistes est, quoi qu'on ait pu en dire, inclus dans cette " modernité finissante " avec laquelle Pierre Restany a commencé la carrière de critique d'art, et qui, il faut bien le dire, n'a pas fini de finir. Devant le risque d'une incohérence du discours critique à l'égard de deux ailes d'un corpus sélectif dans l'art vivant volant chacune dans une direction, une des caractéristiques du vocabulaire de Pierre Restany est devenue l'emploi du préfixe " post " pour désigner des objets d'art et des notions culturelles qu'il voulait mettre en avant pour échapper à une incohérence qu'il pressentait  : la sensibilité postmoderne, le dépassement postindustriel de la modernité... Ces notions permettront désormais le voisinage cohérent dans les amours du critique du Nouveau Réalisme et de la jeune génération plus ou moins abusivement qualifiée de conceptuelle, selon ses termes. On note aussi l'emploi du préfixe post dans la construction du nom de l'Institut post universitaire de recherches sur la mode et le design (la Domus Academy), dont il fut un des fondateurs à Milan en 1984-1985 (l'année suivante, il prit la direction, à Milan, de la revue trimestrielle Ars). Le préfixe " post " me semble être la marque d'une association analogique avec le postimpressionnisme qui voisine harmonieusement avec l'impressionnisme qu'il semble dépasser, si l'on se réfère à son nom. C'est le signe d'une analyse critique de son objet par Pierre Restany, avec laquelle il donne à l'art qu'il défend une identité et une position dans la linéarité historique, et à son discours une continuité " harmonique ", pour ainsi dire. Quand l'emploi de " post " n'est pas recommandé par l'entourage sémantique, l'adjectif " nouveau " reprend le dessus. Ainsi, dans le discours inaugural du Nouveau Palais de Tokyo dont il fut le président : " On peut parler à nouveau d'un nouvel humanisme, comme j'en parlais déjà à la fin des années 50 avec Yves Klein, ou encore en mai 68, alors que je fermais le Palais de Tokyo pour cause d'inutilité publique. L'utilité publique est revenue au Palais de Tokyo avec tous les espoirs, tous nos rêves et le désir de mieux vivre. ". Dans sa quête de l'avant-garde, Pierre Restany ne renie pas le passé de sa carrière de critique d'art.

Sa stature quasiment diplomatique, sa passion de la nouveauté intellectuelle en art, son dynamisme et son charisme ont impressionné tous ceux qui l'ont approché ; la gentillesse de son caractère, son humour et son inépuisable réserve de bienveillance l'ont beaucoup fait aimer.

Mondher BEN MILAD

Quelques titres d'ouvrages de Pierre Restany. - Lyrisme et Abstraction. - Le Petit Livre rouge de la Révolution picturale. - Le Livre blanc de l'Art Total. - Le Manifeste de Rio Négro. - L'Autre Face de l'Art.

 

Jenny Lynn Mc Nutt en Tunisie (article)

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Corps protéiforme

La Galerie d’Art Essaadi à Carthage (Tunisie) m’a convié le 8 août 2005 au vernissage d’une exposition d’œuvres sur papier et de sculptures d’une artiste américaine que j’ai découverte avec un intérêt sérieux et profond : Jenny Lynn McNutt. Les œuvres sur papier, au nombre de sept sont des tirages, de format jésus en général, sur imprimante laser couleur, proposés à des prix entre 300 et 600 dinars tunisiens. Les sculptures, des figurines en bronze, sont au nombre de six, proposées dans des prix entre 1.000 et 1.500 DT. 1dinar égale environ 0, 63 euros. C’est donc une exposition-vente avec des prix moyens, voire bas pour une artiste de l’envergure de cette Américaine, comme on verra dans ce qui suit.

            Peintre et sculpteur, pratiquant aussi l’expression corporelle par la danse notamment, mais encore l’art du mime, ai-je remarqué, et des procédés personnels en expression gestuelle, comme je l’ai vue faire dans une performance dans les locaux de Amideast Tunisia (America-Mideast Educational & Training Services, Inc), Jenny Lynn McNutt a dans sa carrière une longue liste d’expositions personnelles et collectives et des performances, qui ont eu lieu aux Etats-Unis d’Amérique et dans d’autres pays. Ses plus récentes manifestations se sont produites à Milan, Rome, Dublin (à la Temple Bar Gallery), à Barcelone, Paris et à New York (à la Florence Lynch Gallery et l’American Gallery). Dans les années 1980, elle a exposé à la Emily Sorkin Gallery à New York City. Elle a enquêté au Cameroun et en Côte d’Ivoire sur l’art de la mascarade et a bénéficié d’une des trois expositions personnelles qui ont inauguré le musée d’Art contemporain d’Abidjan. Elle poursuit son intérêt pour l’Afrique avec des recherches documentaires sur l’Afrique occidentale. Voilà une esquisse de l’étendue de la curiosité culturelle et l’activité créative de cette jeune artiste américaine, forte d’une importante culture générale, ayant étudié entre autres la philosophie et la littérature française, et qui enseigne dans les domaines de l’expression plastique et corporelle. On peut obtenir sur son site Internet encore plus d’information : www.jennylynnmcnutt.com.

            Dans les œuvres sur papier, une variété de tonalités du vert, unies, rappelant la devise " Tunisie la verte ", modulées comme en fonction des saisons, servent de fond de tableau à un nu androgyne, parfois seul, et parfois en groupe aligné à la file indienne, ou un duo dans une attitude de danse ou d’acrobatie. Une image analogue des œuvres bidimensionnelles se retrouve dans les sculptures. Ici et là, la manière figurative de représenter un nu est naturaliste classique. L’androgyne passe ainsi pour une réalité naturelle. Mais les associations des éléments d’une composition, groupe de nus, ou nu et accessoire, sont insolites suggérant le surréalisme. L’accessoire principal, peut-être le seul dont je me souvienne, est une dalle carrée dont l’androgyne semble sortir (comme Vénus d’un coquillage), ce qui suggère un tour de magie.

            Cette femme artiste américaine est une magicienne, pour ainsi dire ; sa performance dans les locaux de Amideast Tunisia (2) me l’a suggéré. Elle s’est produite en direction d’une unité scolaire, classe d’anglais apparemment – des filles en majorité - assistée de sa " professeuse ". Discours en anglais américain, entrecoupé de français pour ajuster, au besoin, le tir dans la communication, jeu théâtral avec interpellation de l’auditoire (" Quel geste feriez-vous spontanément pour exprimer la notion d’imagination ? "), danse, mime, projection de diapositives…

Tout cela autour d’un pneumatique à faire passer. L’argument de la performance rejoint celui de l’exposition tout comme dans celle-ci la sculpture rejoint les tirages laser : androgynie, technologie. Il ajoute, comme points d’attention, la mondialisation, l’importance de l’imaginaire : " L’imagination, c’est quotidien ! " (en français), une énumération rapide, avec des diapositives, de tendances notoires de l’art pictural américain (action painting, pop art, minimal art…) Pour clore la performance, l’auditoire a dansé devant l’écran, sur fond d’images de Tunisie et d’ailleurs.

L’exposition s’intitule " Hadeka ", ce que j’interprète comme un effort de transcription du démonstratif masculin d’éloignement, en tunisien : " celui-là " (hedeeke), donné comme équivalent du nominal " l’autre ", dont on sait combien est populaire son relief en psychologie et psychanalyse. " L’autre " n’a pas de genre grammatical ni en français ni en anglais ; il y est, puis-je dire, " protéiforme ". Son équivalence avec hedeeke ne peut être que forcée ; mais on peut " l’imaginer ".

            L’androgyne est mythe grec : un être composé des deux corps humains. Platon l’a utilisé dans le Banquet comme symbole de l’attraction des deux êtres humains, l’un pour l’autre. Je me demande si l’artiste ne s’en sert pas pour pousser à " imaginer " d’autres attractions à partir mais bien au-delà du symbole platonicien.

Je regrette de manquer de documentation sur des activités en Tunisie de l’Association Française d’Action Artistique, pour comparer avec cette troublante action artistique américaine.

Mondher BEN MILAD

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(1) Galerie d’Art Essaadi, 16, avenue des Thermes d’Antonin, 2016 Carthage Hannibal, Tunis. Téléphone. : 00216.22.64.00.47. Fax : 00216.71.73.41.54. Email : essaadinov@yahoo.fr. Site Internet : www.galerie-essaadi.com.

(2) Amideast Tunisia, 22, rue Al Amine Al Abbassi, Cité Jardins, 1002 Tunis. E-mail : 00216-71-791-913.

 

 

 

 

GALERIE MARCHANDE

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Malévitch. Sérigraphie 346/420 sur vélin de rives, tirée en 1971,collection Correspondances n° 15

Encadrée. 200 euros

Maurice RAPIN

 14

Daweis, Nu asiatique,

huile sur toile, 19 x 24 cm

Encadrée. 500 euros

 

Ateliers d’artistes. Liste alphabétique

Vous êtes déjà inscrit ?

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NON = QU'ATTENDEZ-VOUS POUR VOUS RENSEIGNER?

 22

 A.B. ETESSAMI. Peinture. 3, rue Fustel de Coulanges, 75005 Paris. 01.43.26.75.86.

ASILVA GIRARDIER. Peinture, sculpture, gravure, 114, quai Louis Blériot, 75116 Paris, Fax 01.40.50.32.70

ATELIER DANS LA COUR (fonds Alexandre Hinkis) 52, rue de Crimée 75019 Paris 01.42.08.13.39

BASALYK Edelgard Peinture 75 rue Vieille-du-Temple, 75003 Paris. 01.48.87.10.42.

BERTHE Carole, Peinture 210, rue de Vaugirard75015 Paris

01.45.67.76.79.

BLOYET André. Peintre, sculpteur, auteur compositeur 27, bd. Jean-Jaurès 93400 St.-Ouen 01.40.10.05.76

BOUTAUD Dominique Peinture. 75 Marsh Street, Belmont, MA 02478 U.S.A. Tél. 001 (617) 489 - 0869. Fax. 001 (617) - 489 - 0695

CAPORASO Angelica et Jean LODGE Gravure. (cours de gravure), 18 rue Ernest-Cresson, 75014 Paris. 01.45.40.57.62.

CARRIZEY. Peinture. 15, r. des Moines, 75017 Paris. 01.46.27.66.30.

CEYTAIRE Jean-Pierre Peinture, sculpture, céramique 76, rue Gabriel-Péri, 78420 Carrières-sur-Seine. 01.39.14.80.51.

CHIHIBI Souad -Peinture. 179/181, rue 10078 Kabaria - Tunisie. Tél. 490.518.

CLEMENT Lionel. Peinture, 44, rue Curial 75019 Paris, 06.63.36.36.49.

COMTE Roger. Peinture. Musée Roger Comte, 2, rue des Prés, 25200 Hérimontcourt. 03.81.35.77.84.

CORDETTE Stella. Peinture, photographie, 49, rue Marcadet, 75018 Paris, 01.53.28.29.97.

COUINET Gérard. 35, allée Bellevue 93230 Romainville 01.48.40.04.83

DAWEIS. Peinture, aquarelle, pastel, dessin, 4, rue Franklin, 92600 Asnières-sur-Seine. Agent artistique : 06.22.04.01.70

DEDIC Drago. Peinture.96, rue d'Alleray,75015 Paris. 01.48.28.88.35.

DELCOL Roland. Peinture (infraréalisme). E-mail: rol.mfd@hotmail.com

de RATULD Anne. Peinture, 10, allée Bourvil, 94000 Créteil 01.42.07.22.98

DURAND Christiane. Peinture. 6, rue de Vaucouleurs, 75011 Paris. 06.72.41.57.07

ELKEBIR-BROQUIN Salima. Peinture. 14, rue Albert Malet, 75012 Paris. 01.43.41.90.58

ESSAADI Mohamed-Ali. Peinture, photographie. 16, rue des Thermes d’Antonin, 2016, Carthage Hannibaal, Tunisie.

Eva FERRER. Photographie. 22, rue Lauriston, 75016 Paris. 01.45.53.89.65.

FRIEDBERGER Philippe Peinture. 65, bd. Lannes, 75116 Paris. 01.45.03.55.31

GARIEL Francine. Peinture, gravure. 10, allée de la Bomberge 78430 Louveciennes. 01.39.69.13.37

JOURDAS Guy. Peinture, aquarelle. 25, rue de la Gravière, 63940 Marsac-en-Livradois. 04.73.95.68.13

LAUVIN François. Peinture, sculpture, émaux. 11, rue Michelet, 94200 Ivry-sur-Seine. 01.46.72.52.27

LEVASSOR Patrice. Peinture, Route de Brie (cour n. 16) 94520 Mandes-les-Roses. 01.45.98.87.69

LODGE Jean et Angelica CAPORASO. Gravure. (cours de gravure), 18 rue Ernest-Cresson, 75014 Paris. 01.45.40.57.62.

LUCAS.Sculpture, peinture 25, rue Décrès, 75014 Paris. 01.45.43.73.16.

MADIE Peinture 2, rue du 11 novembre 1918 93260 Les Lilas

MANGOT-HENRY Peinture 8, Les Masets 271, bd. Sainte-Geneviève 83130 La Garde

MARC-VINCENT Peinture 26 rue Antoine Fratacci, 92170 Vanves.

MATHIEU Chantal Peinture. lmmeuble Diamant Rés. Bellerive 14, rue des Pavillons, 92800 Puteaux. 01.47.74.85.99.

MESTRALLET-TERRIER Emilie. Peinture. 159, boulevard Montdétour, (Pavillon 12) 91400 Orsay. 01.69.07.12.48

MULHEN Guy. Peinture, aquarelle 12, rue Gustave Courbet, 25400 Audincourt.

NACCACHE Edgard. Peinture. 7, rue Ricaut, 75013 Paris. 01.45.83.79.79

PACAUD Maurice. Peinture, 36 bis, bd. Du Roi René, 13100 Aix-en-Procence

PERROT Raymond. Peinture. Ecrits sur l'art. 1, rue de l'Ancien Presbytère, 34230 Campagnan 04.67.25.16.18. Documentation sur demande.

ROMENY Edlef. Peinture, Gravure. Les Baups, Villars, 84400 Apt

ROUAULT-FRETY Jocelyne. Peinture, aquarelle. 23, rue de Belly, 91800 Boussy-Saint-Antoine. 01.69.00.58.62

SEWICKI Félicia. Peinture, dessin, livres d’artiste. 230, rue Saint-Charles, 75015 Paris. 01.44.26.43.57.

STORA Maguy. Peinture. (Fonds Jean-Pierre STORA). 19, Ancien Chemin de Paris, 60430 Silly-Tillard. 03.44.03.33.50.

SUTTON Gerda. Peinture. 25, r. du Faubourg du Temple 75010 Paris. 01.42.03.63.81

TENA Gabriel. Peinture. 5, rue du Général Sarrail, 94000 Créteil. 01.42.07.75.12.

VAN NIEUWENHUYZEN A. "Atelier Doré". Peinture. 18, rue Camille Desmoulins 75011 Paris 01.43.67.60.49

VEBER Oksana. Peinture. C/O Claude ZLOTZISTY, 80, bd. Saint-Marcel, 75005 Paris. 06.93.53.41.

VILAIN Alain. Peinture. 1, passage de Neaux 95320 Saint-Leu-la-Forêt. 01.39.60.98.01

WEGMANN Jacqueline. Sculpture, dessin. 36, rue Colonel Pierre_Avia 75015 Paris. 01.45.54.16.17.

WERTH Elsa. Peinture. 35, rue de l’Arbalète, 75005 Paris.

ZEMBORAIN. Peinture. 18, bd. des Invalides, 75007 Paris

ZONDERVAN Geneviève. Peinture. 7, cité d'Hauteville, 75010 Paris. 01.47.70.64.45

 

__________________________________________________________

DAWEIS (WEISS Daniel, dit)peinture

4, rue Franklin 92600 Asnières-sur-Seine

site web : www.daweiss.com

Agent artistique : Linda Farhi, tél. 06.22.04.01.70

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L'artiste, Autoportrait

Visitez le site Internet de l'artiste : www.daweiss.com

 

C.V.

Peintre français, né le 8 Juillet 1955.

Etudes : Ecole Supérieure d'Architecture ; Beaux Arts de Cherbourg (Cours d'Arts Plastiques pour adultes)

Expositions depuis les années 1990

En France :

• Salle d'expositions de St. Pierre l'Eglise, Salon de Crosne, Salon d'Automne, Mairie du 11ème, Paris , Salon des Blancs Manteaux - Paris, Salon de Chambéry, Salon du Parc Floral - Vincennes, Salon de Mulhouse, • Galerie du Moulin, Cherbourg. Galerie Thuillier, Paris. Galerie du Cheval de sable, Paris. Galerie Arts présents, Paris. Galerie Everarts, Paris. Galerie Montorgueil, Paris.

A l'étranger :

Salon de Lausanne, Suisse. Salon de Hong Kong, Chine. International Gallery, Californie, U.S.A.

Technique : - Huile sur toile. Travail au couteau.

Récompenses :

Troisième prix du concours " Grand Prix d'Argenson "

Médaille de Bronze " Salon International des Créateurs du Siècle "

Médaille d'Argent " Arts - Sciences - Lettres

Médaille d'Argent du " Mérite et du Dévouement Français "

Des articles et des informations sur l'activité de Daweis sont parus dans : Ouest France, La Manche Libre, Les Cahiers de la Peinture, Oise Hebdo. et dans des émissions de: Radio France Normandie, et de la Télévision de Hong Kong (Chine)

L'étrangeté des paysages de Daweis tient à leur origine imaginaire et introduit

leur parenté avec l'esprit surréaliste. C'est un voyage imaginaire dans des

espaces dont le peintre dit qu'ils étaient européens avant qu'il ne cherche à

changer de palette : ses tentatives de réforme du registre de ses couleurs "ont

fait surgir un espace asiatique à la place de l'espace européen". (Extrait du

texte de Mondher Ben Milad : "Visite d'Atelier", paru dans Les Cahiers de la

Peinture, numéro 342, pp. 11, 12, 13.

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 18

 

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Sites préférés :

Argus des Fichiers de Presse. www.adfp.net

 

REPERTOIRE DE GALERIES

 

ARTCURIAL

3, rond-point des Champs-Élysées (8e)

Tél. 01.42.99.16.16. Fax. 01.

ART PRESENT

79, rue Quincampoix (3e)

Tél. 01.40.27.80.25

" ATELIER DORÉ "

Adrien van Nieuwenhyzen

152, avenue Saint-Ouen (18e)

Tél. 01.42.28.32.41

BAUDOIN-LEBON

18, rue Camille Desmoulins (11e)

01.42.72.09.10. Fax. 01.42.72.02.20

BENEZIT

20, rue de Miromesnil (8e)

01.42.65.54.56.

BERNHEIM-JEUNE

83, fg. St.-Honoré - 27, av. Matignon (8e)

Tél. 01.42.66.60.31 - 01.42.66.65.03

Galerie d'art - Editeur d'art

BOULAKIA

20, rue Bonaparte (6e)

Tél. 01.43.26.56.79. Fax. 01.43.25.91.92

Jeanne BUCHER

53, rue de Seine (6e).

Tél. 01.44.41.69.65. Fax. 01.43.29.47.04

LES CAHIERS DE LA PEINTURE

50, rue des Rigoles (20e)

01.46.36.02.59.

Aniambossou, Daweis, Salima Elkebir. Jacqueline Fabbri, Nazly Sadeghi

CLAIRE DE VILLARET

9; rue Blainville (5e) Tél. 01.46.34.03.67

Peintures - Sculptures.

CLAUDE BERNARD

7-9, rue des Beaux-Arts (6e)

Tél. 01.43.26.97.07. Fax. 01.46.33.04.25

Maig DAVAUD

41, rue de Seine (6e)

Tél. 01.43.26.05.44. Fax. 01.40.51.73.62

Lina DAVIDOV

210, boulevard Saint-Germain (7e)

Tél. 01.45.48.99.87. Fax. 01.45.20.96.63

DI MEO

9, rue des Beaux-Arts (6e)

Tél. 01.43.54.10.98. Fax. 01.43.54.88.65

Galerie d’Art ESSAADI

16, rue des Thermes d’Antonin

2016 Carthage Hannibaal

TUNISIE

FRAMOND

3, rue des Saints-Pères (6e)

Tél. 01.42.60.74.78.

HOPKINS-THOMAS

2, rue de Miromesnil (8e).

Tél. 01.42.65.51.05. Fax. 01.42.66.90.28

LETTRE A CASSANDRE

29, rue Maréchal Foch

78000 Versailles

Tél. 01.39.49.52.91.

L’ATELIER-AUX-ABBESSES

1, rue Pierre et Marie Curie

13100 Aix-en-Provence – 04.42.23.25.01

jeudi, vendredi, samedi, 15h30 - 19h30.

et sur rendez-vous : 06.86.78.11.59.

MAEGHT

42, rue du Bac (7e)

Tél. 01.45.48.45.15. Fax. 01.42.22.22.83

MIROMESNIL FINE ART

12, rue de Miromesnil (8e)

Tél. 01.47.70.00. Fax. 01.47.42.09.25

Pierre-Hélen Grossi

5, place de la Cathédrale - Apt

Tél. 04.90.74.20.67. Fax. 04.90.04.60.17

Maîtres provençaux

OAT Création

11, bd. Jules-Ferry (11e) 01.43.55.47.32.

Denise RENE

196, bd.St.Germain(7e). 01.42.22.77.57.

22, rue Charlot (3e). 01.48.87.73.94.

Darthea SPEYER

6, rue Jacques-Callot (6e)

Tél. 01.43.54.78.41. Fax. 01.43.29.62.36

TIPHAINE-BASTILLE

8, passage de la Bonne-Graine (10e)

Tél. 01.43.57.85.60

THUILLIER

13, rue de Thorigny (3e)

Tél. 01.42.77.33.24

VALLOIS

35, rue de Seine (6e)

Tél. 01.43.29.50.84. Fax. 01.43.29.90.73

 

A l'attention des galeries. Pour mieux servir les lecteurs, nous suggérons aux directions des galeries de nous communiquer les informations complémentaires aux renseignements qui sont inclus dans cette rubrique : les tendances, disciplines, techniques et/ou les signatures qu'elles exposent en permanence.

 

REDACTEURS

Portraits par M.B.M.des collaborateurs des Cahiers de la Peinture

Jean BOYER

Marthe REYNALD

Pierre COULANJON

 

Actualités de A à Z

Expositions en cours et à venir

(Paris, région parisienne, province, international)

 

par Marthe REYNALD

« Si la technique exposée n’est pas précisée, l’invitation

ne sera pas prise en compte » (M. R.)

* AQUARELLE, DESSIN, PASTEL *

François-Marius GRANET (17775-1849). Soixante dessins de la collection du Louvre. Musée du Louvre, aile Sully, 2e étage, salles 21 à 23. 1er juin – 11 septembre 2006.

Le modèle PICASSO. Portraits, caricatures, dessins de presse, dont Picasso est la cible. Musée Peynet et du Dessin humoristique, place nationale, 06600 Antibes. 1er juillet – 15 octobre 2006.

Hubert ROBERT (1733-1808). Dessins acquis par la Société des Amis du Louvre et dessins provenant de la donation de la princesse Louis de Croÿ (1867-1932). Musée du Louvre, aile Denon, 1er étage, salles Mollien 9 et 10. 1er juin – 16 octobre 2006.

Leonard de VINCI. Plus de 130 dessins (dont 85 originaux) plus trois peintures, 12 manuscrits et 2 albums de portraits-charge. Le Louvre, hall Napoléon. 9 mai - 14 juillet 2006.

* ESTAMPES, GRAVURE *

L’ESTAMPE en Bretagne. Musée de Pont-Aven, place de l’Hôtel-de-Ville, 29930 Pont-Aven. Œuvres de : Yves Alix (1890-1969), Henri Amédée-Wetter (1869-1929), Cuno Amiet (1868-1961), Adolphe Beaufrère (1876-1960), Emile Begule (1880-1972), Jacques Beltrand (1874-1977), Emile Bernard (1868-1941), Jacques Beurdeley (1874-1954), Robert Bevan (1865-1925), etc. L’exposition présente 77 graveurs. La collection d’estampes du musée de Pont-Aven créée en 1985 est constituée d’achats et de dons.

La Forêt, l’arbre et la feuille. gravures, lithos et sérigraphies prêtées par la galerie Lelong (Paris) à l’Espace culturel Les Do-minicains, place du tribunal, 14130 Pont-l’Evêque. 24 juin – 3 septembre 2006. Alechinsky, Monory, Tapiès, Riopelle, etc.

* DIVERS *

L’Atelier aux ABBESSES

1, r. Pierre et Marie Curie, 13100 Aix-en-Provence. Tél. 04.42.23.25.01.

Courriel : paopac2@wanadoo.fr

Jeudi, vendredi et samedi 15h30 – 19h30. Le reste du temps : uniquement sur rendez -vous : 06.86.78.11.59 ou 04.42.23.25.01

Arthur AESCHBACHER. Peintures et éditions, rétrospective de 1956 à nos jours. Anciens abattoirs, rue de Lyon, Avallon (Yonne). 24 juin – 3 septembre 2006.

AUSTRALIE. Temps du rêve, Temps des Hommes. Musée des Tumulus de Bougon, La Chapelle, 79800 Bougon. Du 12 mai au 17 septembre 2006. « Les grands mythes des Aborigènes d’Australie sont appelés Rêves. Peints ou gravés sur des parois rocheuses, ils sontinuent d’être représentés aujourd’hui sur des écorces d’eucalyptus, sur des toiles ou sous forme d’installation à même le sol. Cette exposition confronte l’histoire de l’art rupestre traditionnel  avec des œuvres contemporaines.

Louis CANE. Peintures, sculptures, 1995-2005. Haut-de-Cagnes, Château-musée Grimaldi. 10 juin – 22 octobre 2006.

Galerie CASSANDRE

29, rue du Maréchal Foch, 78000 Versailles.

Loane NOIRET

25 avril – 18 mai 2006

Atelier CAPORASO-LODGE. Peintures, gravures, dessins, collages, livres d’artistes. 18, rue Ernest Cresson, 75014 Paris. Sur rendez-vous : 01.45.40.57.62.

Gaston CHAÏSSAC, homme de lettres. Musée de la Poste, Galerie du Messager, 34, boulevard de Vaugirard, 75015 Paris. Du 11 avril au 22 juillet 2006. Plus de 200 œuvre entre peintures, collages, lettres, dessins, documents de correspondance avec des célébrités et des anonymes, poèmes. Gaston Chaissac (1910-1964) écrivait quotidiennement des contes, des poèmes et surtout des lettres (4 à 5 par jour).

CHINE. Les Très Riches Heures de la Cour de Chine (1662-1796). Chefs-d’œuvre de la peinture impériale des Qing. Musée national Guimet. 6, place d’Iéna, 75116 Paris. Du 26 avril au 24 juillet 2006. Rouleaux peints et commandes célébrant des événements importants du règne des trois souverains de la dynastie citée.

De CORDOUE à Samarcande, Chefs-d’œuvre du nouveau musée d’Art islamique de Doha. Musée du Louve, aile Richelieu. Du 30 mars au 26 juin 2006. Le Louvre présente, en avant-première, quarante-deux chefs d’œuvres d'art islamique des collections nationales du Qatar qui embrassent, en plusieurs milliers d'objets, le monde musulman, de Cordoue à Samarcande. Les pièces sélectionnées par les commissaires de l'exposition du Louvre sont parmi les plus représentatives de cette collection. Elles témoignent d'une civilisation très riche et variée, couvrant trois continents et treize siècles, du 7e au 19e. L'ensemble des œuvres sera bientôt exposé dans le futur musée de Doha. Résolument novateur, ce musée qui est en cours d'achèvement et qu'évoqueront deux maquettes présentées à l'espace Richelieu, a été conçu par Ieoh Min Pei et Jean Michel Wilmotte.

Langages du DÉSERT. Artistes contemporains du Golfe. Institut du Monde arabe, 1, rue des Fossés-Saint-Bernard, 75005 Paris. Du 4 mai au 9 juillet 2006. Ressortissants des Emirats Arabes Unis, du Qatar, de Bahrein, d’Oman, d’Arabie Saoudite et du Koweit. Exposition orgnisée en partenariat avec le Kunst Museum de Bonn (Allemagne).

Gérard DROUILLET, 1965-2006. Peintures, dessins, terres cuites. Musée Paul Valéry, rue François Desnoyer, 34200 Sète. 2 juin – 3 septembre 2006.

ESPRIT de la forêt. Art populaire (canadien, américain, finlandais, français, serbe, suisse, tchèque). Halle Saint-Pierre, 2, rue Ronsard, 75018 Paris. 21 mars – 27 août 2006.

MAGRITTE tout en papier. Fondation Dina Vierny, Musée Maillol, 61, rue de Grenelle, 75007 Paris. 8 mars – 19 juin 2006. Gouaches, dessins, lettres et collages.

Institiut NEERLANDAIS. 121, rue de Lille, 75007 Paris. 8 juin – 16 juillet : WEST8, Vision de l’urbanisme néerlandais. « Le bureau néerlandais d’architecture du paysage et d’urbanisme West8 traite des questions urbanistiques complexes, à travers diverses disciplines. Ses projets portent sur la création de parcs, places publiques et mobilier urbain. Il a acquis une renommée internationale avec des projets comme : la Schouwburgplein (place du Théâtre) de Rotterdam ; le plan d’urbanisme pour les îles Borneo Sporenburg à Amstredam ; l’aménagement paysagé pour l’Expo 2002 en Suisse. L’exposition présente sa vision sur l’aménagement de l’espace public. Selon le fondateur de ce bureau, Adriaan Geuze : ‘’L’espace public doit approfondir l’âme qui habite déjà la ville’’ ».

NIKI DE SAINT-PHALLE. « Vive l’amour ! ». Palais Bénédictine, 110, rue Alexandre Le Grand, 76400 Fécamp. 24 juin – 24 septembre 2006. 60 pièces autour de six thèmes : l’Amour (1à œuvres) ; les Nanas Power (16 œuvres) ; le Journal (7 œuvres) ; l’Arizona (7 œuvres) ; les Tarots (11 œuvres) ; les Femmes (9 œuvres) ; une sélection de sculptures.

Le NOIR est une couleur. Hommage à Aimé Maeght. Fondation Aimé et Marguerite Maeght, Saint-Paul. 30 juin – 5 novembre 2006. 101 artistes de renom.

Objets du pouvoir en NOUVELLE-GUINEE. (Donation Anne-Marie et Pierre Pétrequin). Musée d’Archéologie, Château, place Charles-de-Gaulle, 78105 Saint-Germain-en-Laye. 30 juin 2006 – 7 janvier 2007. Collection d’ethno-archéologie concernant la province de Papua Barat en Indonésie, réunie au cours de missions scientifiques entre 1984 et 2002, afin de constituer une documentation de référence. Objets fabriqués par des sociétés regroupées en communautés agricoles vivant aujourd’hui dans la province citée (ancien Irian Jaya).

Poissons et crocodiles d’Afrique (des Pharaons à nos jours). Aquarium du Palais de la Porte Dorée, Paris/ 30 juin – 31 décembre 2006. Exposition réalisée en partenariat avec le Muséum d’Histoire naturelle de Paris. Une curiosité : la reconstitution d’un campement de pêche traditionnelle dans une salle de 300 m² dont le sol est couvert de sable cloisonné par des éléments végétaux.

Serge POLIAKOFF (1900-1969). « De Moscou à Paris ». Galerie Hennessy, Centre d’art contemporain, quai Richard Hennessy, 16100 Cognac. 16 juin – 31 octobre 2006. Œuvres de 1947 à 1969, provenant des collections de la famille. Exposition conçue par le fils du peintre, Alexis Poliakoff, lui-même plasticien et sculpteur. La fille de ce dernier, Marie-Victoire Poliakoff, galeriste rue de eine, est la commissaire de l’exposition. L’exposition contient des peintures et divers documents concrétisant l’hommage rendu au peintre célèbre, bon vivant, guitariste, amateurs de beaux tissus…

Galerie Art PRESENT

79, rue Quincampoix, 75003 Paris. Tél. : 01.40.27.80.25

Heures d’ouverture : tous les jours de 13h à 19h, sauf le dimanche

Site internet : www.artpresentsite.com

Du 17 au 30 juin. Peinture : Simone Julienne, Jean-Claude Perrin, Christine Poilleux ; Sculpture : Alexandre Strelkov. Du 1er au 21 juillet. Peinture : Marie Josèphe Bayi, Gérard Bru, Jean-Paul Ingrand, Lise Robin ; Sculpture : Alexandre Strelkov. Du 22 juillet au 4 août. Peinture : Christian Drach ; Sculpture : Jean-Pierre Chevalier.

PÉROU, l’art de Chavίn aux Incas. Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, avenue Winston Churchill, 75008 Paris, du 5 avril au 2 juillet 2006.

PITTORESQUES monuments. De la Révolutions à Viollet-le-Duc, redécouverte du patrimoine médiéval en Picardie, 1789-1870. Peintures, sculptures, dessins, gravures, travaux d’architectes, photographies et autres objets témoignent de l’évolution des goûts dans la période indiquée, au début de laquelle ont sévi les destructions révolutionnaires considérées plus tard comme du vandalisme. Musée Boucher-de-Perthes, 24, rue Gontier-Patin, 80100 Abbeville. Du 17 juin au 11 septembre 2006.

Jean-Pierre RAYNAUD : « Les Raynaud de Raynaud ». Musée d’Art moderne et d’Art contemporain de Nice, Promenade des Arts, 06300 Nice. 25 mars – 10 septembre 2006.  La Colection de l’auteur dans une présentation autobiographique. 120 pièces et un « espace documentaire ».

Galerie THUILLIER

GALERIE INTERNATIONALE D’ART CONTEMPORAIN

13, rue de Thorigny, Paris 3e, tél. 01.42.77.33.24. Site Internet : www.galeriethuillier.com

9 - 22 juin. Peinture : Le Printemps du Brésil, Liens. Sculpture : Frigent, Donnadieu. 22 juin - 5 juillet. Peinture : Artistes de la Galerie (« Prix du Jury »).

Ouverture tous les jours du lundi au samedi de 15 h à 19 sauf jours fériés et dimanches

* MÉTIERS D'ART *

Henri GUÉRIN. Eclats de verre et de lumière (vitraux). Centre International du Vitrail, 5, rue du cardinal Pie, 28000 Chartres. Du 25 mars 2006 au 31 janvier 2007.

ICÔNES russes. Musée de Fourvère (Musée d’Art sacré), 8, place de Fourvère, 69005 Lyon. Du 25 mars au 18 juin 2006. 88 pièces évoquant 5 siècles, provenant du Musée de l’Icône à Recklinghausen (Allemagne) qui possède la plus grande collection d’icônes dans le monde occidental.

Lucien JONAS (1880-1947). Musée des Beaux-Arts de Valenciennes, boulevard Watteau, 59300 Valenciennes. 13 mai – 3 septembre 2006. Exposition réalisée suite à un don fait au musée en 2005 par le fils de l’artiste, Jacques Jonas. Les pièces sont les premiers croquis et esquisses de décors réalisées par Lucien Jonas à Valenciennes : <théâtre (en 1911) ; Lycée Wallon (1913) ; Chambre de Commerce et d’Industrie, Musée des Beaux-Arts, Maison Lefrancq (1922) ; Buffet de la Gare (1926). Certaines de ces décorations ont disparu pendant la Seconde Guerre mondiale.

ROULEAUX PEINTS de la Cour de Chine (1662-1796). Chefs-d’œuvre de la peinture impériale des Qing. Musée Guimet, 6 place d’Iéna, 75116 Paris. Du 26 avril au 24 juillet 2006. Dans cette exposition, on découvre des traces de collaboration d’artistes occidentaux à des commandes impériales chinoises, notamment le peintre jésuite Castiglione qui est devenu peintre officiel de l’empereur Qianlong. Le musée national du Palais de Taïpé a prêté pour l’exposition deux œuvres de cet artiste, dont L’Impératrice surveillant les rites de la sériciculture.

Le TRESOR du monde. « Joyaux indiens au temps des grands Moghols ». Bagues, colliers, boucles d’oreilles, bracelets, ornements de turbans, dagues, fioles, boîtes… Musée du Louvre, 6 juillet – 4 septembre 2006.

YVAIN.  Céramiques. Musée de la Faïence, 14, rue J.-B. Bousquet, 29000 Qimper. 18 avril – 14 octobre 2006. Yvain, pseudonyme de Paul Yvin, est né à Brest en 1919. Il est fils de médecin et a fait le service militaire dans la marine. Bon dessinateur, autodidacte, il a publié des caricatures sous un pseudonyme encore, Brévin, dans la presse humoristique : Le Rire, Noir et Blanc, Radio 50, L’Equipe, Ouest-France (en France), et en Italie (La Stampa). Depuis sa rencontre avec Victor Lucas (1897-1958), fondateur en 1946, à Quimper, de la Manufacture Keraluc de céramique Paul Yvain est devenu créateur de céramiques.

* PEINTURE *

Les artistes AMERICAINS au Louvre. Musée du Louvre, salle de la Chapelle et salon Carré. 14 juin – 18 septembre 2006. Une trentaine d’œuvres de peintres américains qui ont séjourné à paris au 19e siècle et fréquenté le Louvre qui a été pour eux une source d’enrichissement dans leur métier : Benjamin West, John Vanderlyn, George Catlin, James Mc Neill Whistler, Thomas Eakins, Thomas Hart Benton, Edward Hoper, Robert Henri. L’influence du Louvre a conduit à une « académie d’art américain non officielle » qui s’est épanouie de 1860 à 1940.

Charles ANGRAND (1854-1926). Musée de Pontoise Tavet-Delacour, 4, rue Lemercier, 95300 Pontoise. Du 2 avril au 2 juillet 2006. Ce peintre a rallié dès 1886 le néo-impressionnisme de Georges Seurat auprès duquel il a travaillé. Fondateur du Salon des Indépendants, il a participé dans les années 1890 aux exposition organisées par Le Barc de Bourreville qui regroupaient néo-impressionnistes, nabis et symbolistes. Il est considéré comme l’un des maîtres de l’Ecole Normande. Il aurait compté parmi les peintres qui ont influencé Vincent Van Gogh à son arrivée à Paris.

BANDE A PART. Erro, Fromanger, Klasen, Monory, Schlosser. Palais Bénédictine, 110, rue Alexandre Le Grand, 76400 Fécamp. Du 18 mars au 18 juin 2006.

Ronan BARROT. Musée National Marc Chagall, avenue du Docteur Ménard, 06000 Nice. 8 avril – 26 juin 2006. Formé à Paris et à Berlin, il peint d’après nature des portraits et des paysages dans une manière expressionniste. Il « réactive » aussi des tableaux célèbres pour satisfaire son goût pour la peinture d’histoire. Ainsi, il a travaillé sur Le Massacre de Corée, tableau de Picasso de 1951.

Maîté ARIAS-BOURLA. Huiles et acryliques. Hôtel Beaumarchais, 3, rue Oberkampf, 75011 Paris. Du 15 mai au 30 juin 2006.

Peintres de la BRETAGNE et quête spirituelle (1860-1960). Musée de Pont-Aven, place de l’Hôtel-de-Ville, 29930, Pont-Aven. Du 24 juin au 25 septembre 2006.

Le CAVALIER BLEU. L’Annonciade, Musée de Saint-Tropez, place Grammont, 83990 Saint-Tropez. 1er juillet – 16 octobre 2006. Der Blaue Reiter (c’est-à-dire le cavalier bleu), titre d’un almanach artistique publié en 1912, titre aussi de deux expositions de groupe (décembre 1911 et février 1912) à la galerie Tannhaüser à Munich, compte en histoire de l’art comme nom d’un mouvement artistique allemand auquel ont participé des peintres de l’avant-scène parisienne, notamment : Braque, Picasso, Robert Delaunay et même le peintre naïf Henri Rousseau. Il a marqué un changement de siècle. Sa remise en mémoire au musée de Saint-Tropez est ainsi présentée : « A travers le travail plastique des principaux artistes, Kandinsky et Marc, mais aussi de Macke, Münter, Jawlensky, Werefkin, Campendonk, Schönberg, Kubin et Klee, le musée de l’Annonciade souhaite montrer une approche vivante et un sujet de discussions sur la force esthétique du Cavalier bleu. Comme il ne s’agit pas d’une reconstitution historique de l’Almanach et des deux Expositions, le choix des œuvres ne retrace pas les seules années 1911/1912, mais tente de faire découvrir la voie parcourue par chacun des artistes pour atteindre ce pourquoi le Cavalier bleu a été créé : ouvrir le public à une nouvelle preception de l’art par une mise en parallèle des deux pôles que sont le réalisme et l’abstraction. Le seul critère de qualité artistique repose sur la nécessité intérieure qui conduit à la revendication d’équivalence de l’art de tous les temps et de tous les domaines. »

CÉZANNE en Provence. Musée Granet, place Saint-Jean de Malte, 13100 Aix-en-Provence. Du 9 juin au 17 septembre 2006. 117 œuvres provençales (peintures et aquarelles) prêtées par plusieurs collections publiques et privées européennes et américaines.

DES PRIMITIFS A DEGAS. Musée des Beaux-Arts de Gaillac, avenue Dom Vayssette, 81600 Gaillac. 1er juillet – 18 septembre 2006. 45 œuvres d’un collectionneur anonyme, montrées pour la première fois au public : art européen, du moyen âge aux impressionnistes.

Entre COBRA et l’abstraction. La collection Thomas Neirynck. Centre Wallonie-Bruxelles, 127-129, rue Saint-Martin, 75014 Paris. Du 26 avril au 16 septembre 2006. Une quarantaine de pièces sélectionnées dans une collection de 700 œuvres.

Michel CORNEILLE (vers 1603-1664). Un peintre du roi au temps de Mazarin. Musée des Beaux-Arts d’Orléans (place Sainte-Croix). Du 8 avril au 9 juillet 2006. Artiste orléanais encore méconnu, élève de Simon Vouet, auteur de grands tableaux religieux, nombreuses tapisseries, profanes pour la plupart, décors d’hôtels particuliers faisant plus part à la décoration qu’à l’histoire.

GALERIE Pierre-Hélen GROSSI

5, place de la Cathédrale, 84000 Apt.

Tél. : 04.90.74.20.67

En permanence : Maîtres Provençaux et Artistes de la Galerie

GRAND Palais des Champs-Elysées. Place Clémenceau et avenue du Général Eisenhauer. Ouvert tous les jours sauf mardi de 10 à 20 h. Mercredi jusqu’à 22 heures. Italia Nova, Une aventure de l’art italien, 1900-1950, du 5 avril au 3 juillet 2006.

Piero GUCCIONE. Huiles, pastels et crayons. Galerie Claude Bernard, 7/9, rue des Beaux-Arts, 75006 Paris. 18 mai – 8 juillet 2006.

Winslow HOMER, poète des flots. Musée d’Art américain Giverny, 99, rue Claude Monet, 27620 Giverny. 18 juin – 24 septembre 2006. Peintre américain (1836-1910). Peintre de marines, il a d’abord été rendu célèbre par ses œuvres sur la Guerre de Sécession. Le musée cité réalise cette exposition en partenariat avec la Dulwich Picture Gallery de Londres.

Jean LE GAC. Villa Tamaris, avenue de la Grande Maison, 83500 La Seyne-sur-Mer. Du 6 mai au 18 juin 2006. L’exposition s’intitule « Villa Tamaris Pacha », en hommage à Marius Michel, qui a bâti l’édifice, et qui a été élevé à la dignité de Pacha en 1890, lorsqu’il était directeur des phares et balises de l’empire ottoman et constructeur des quais et docks de Constantinople

Henri LE SIDANER. Musée Fournaise, île des impressionnistes, 78400 Chatou. 29 avril – 29 octobre 2006. Peintre français post impressionnistes, 1862-1939, auteur de paysages fleuris et de natures mortes avec des « tables dressées ».

Marianne LE VEXIER. Espace Ikor, 55, quai de Seine, 95530 La Frette-sur-Seine. Du 17 juin au 2 juillet 2006.

Les PASSIONS de l’âme. Donation Annie et Jean-Pierre Changeux. Peintures des 17e et 18e siècles. Musée Bossuet, 5, place Charles de Gaulle, 77100 Meaux. Du 13 mai au 27 août 2006. L’exposition ira ensuite au Lusée des Augustin de Toulouse du 16 septembre au 28 novembre 2006, puis au Musées des Beaux-Arts de Caen du 9 décembre 2006 au 12 février 2007.

Berthe MORISOT, Regars multiples. Musée de Lodève, square Georges Auric, 34700 Lodève. 17 juin – 29 octobre 2006.

Semra OZUMERZIFON. « De la matière à la lumière ». Huiles sur toiles. Centre culturel Anatolie, 77, rue La Fayette, 75009 Paris. 8 juin – 31 juillzt

Les PASSIONS de l’âme. Peintures des 17e et 18e siècles de la collection Annie et Jean-Pierre Changeux. Exposition itinérante. Musée Bossuet, 5 place Charles de Gaulle, 77100 Meaux. 13 mai – 27 août 2006. Musée des Augustins de Toulouse, 18 septembre 28 novembre 2006. Musée des Beaux-Arts de Caen, 9 décembre 2006 – 12 février 2007.

Philippe RILLON. « Architextures ». Espace Valeurs d’Art, 5, square Adanson, 75005 Paris. Du 10 mai au 29 juin 2006.

Georges VALMIER, 1885-1937. Galerie Zlotowski, 20, rue de Seine, 75006 Paris. Du 28 avril au 17 juin. Un peintre cubiste très raffiné. Plusieurs de ses tableaux portent des noms musicaux ; il était passionné de musique et chantait dans les églises pour gagner sa vie. Il a dessiné des décors pour des pièces futuristes de Marinetti. Une de ses œuvres, Motif décoratif, de 1925, 10 x 13 cm, a ait 4.950 €, dans une cente aux enchères en France.

Maurice de VLAMINCK. Rétrospective au château des ducs de Bourbon. Sous le haut parrainage d’Alain Delon.

* PHOTOGRAPHIE - INSTALLATION - VIDÉO - IMAGE NUMÉRIQUE *

Adel ABDESSEMAD, « Practice Rero Tolerance ». Sculptures, vidéos et photographies. La criée, centre d’art contemporain, place Honoré Commeurec, halles centrales, 35000 Rennes. 30 juin – 27 août 2006.

Yann ARTHUS-BERTRAND. La Terre Vue Du Ciel. Hôtel du Département, quai Jean Moulin, 76101, Touen. Du 6 mai au 7 juillet 2006. 121 prises de vues aériennes présentées en plein air sur les grilles, et à l’intérieur de l’établissement. Ce travail, commencé en 1990, représente 4.000 heures de vol en hélicoptère, entre 30 et 3.000 mètres d’altitude, au-dessus d’une centaine de pays. Dans le Grand Salon, sur un planisphère de 8 x 16 mètres, installé par l’institut Géographique National, le photographe place ses photos (format vignette) sur les lieux de leurs prises de vue.

CHOI JI YOUN. Galerie Crous-Beaux-Arts. Photographies. 19 juin – 1er juillet 2006.

Thomas HIRSCHHORN. Le Creux de l’enfer, centre d’art contemporain, vallée des usines, 63300 Thiers. 2 juillet – 24 septembre 2006. Installation intitulée Concrétion, dont l’inventaire est ainsi précisé par l’auteur : Ces travaux seuls ou ces séries, je vais les nommer ici: 1. « Swarm d'images » ; 2. « 4 Chandeliers » ; 3. « Jumbo Resonance Chamber » ; 4, « 4 Résonance Chambers » ; 5. « Embedded Fetish » ; 6. « Tas de pierres avec images » ; 7.« Têtes reliées avec bois » ; 8. « Mannequins reliés avec bois » ; 9. « Têtes avec Headshots » 10. « Mannequins avec Nails and Screws » ; 11. « Tables avec Nails » ; 12. « Table avec mains remplies de pierres » ; 13. « Table de lapidation » ; 14. « Têtes avec Outgrowths » ; 15. « Mannequins avec Outgrowths » ; 16. « Mannequin avec Very large Outgrowth » ; 17. « Table avec pierres avec Outgrowths » ; 18 « Pendulums with Outgrowths » ; 19. « Outgrowths on 2 Staircases » ; 20. « Real Outgrowths ».

Je veux donner forme au terme rnedical ou géologique « CONCRETION », je veux donner forme a ce qui m’intéresse dans ce terme aujourd'hui : le durcissement. Le durcissement du monde dans ce que je vis, (etc.)

Mike KELLEY. Musée du Louvre, salle de la Maquette. 14 juin – 18 septembre 2006. Installation vidéo constituée de plusieurs écrans sur lesquels apparaissent des images de deux tableaux : Watson and the Shark (1777) de John Singleton Copley et Recitation (1891) de Thomas Wilmer Dewing. Mike Kelley a découvert ces deux tableaux au Detroit Institute of Arts lorsqu’il était enfant. Les films vidéo sont accompagnés de musique et d’extraits de textes poétiques.

Franois MORELLET, 1926-2006 etc. « Récentes fantaisies ». Musée des Beaux-Arts d’Angers (entrée place Saint-Eloi). 25 juin – 1er octobre 2006.

Julianne ROSE, « The Flesh and Blood Toy Store ». Galerie 13Sévigné, 13, rue de Sévigné, 75004 Paris. Du 13 mai au 1er juillet 2006. Artiste d’origine autralienne, installée à Paris depuis 17 ans. Elle présente son travail pour la première fois dans une galerie d’art contemporain.. La Galerie 13 Sévigné se dit et se veut « agitateur d’idées ».

Katrin SIGURDARDOTTIR. Frac-Bourgogne, 49, rue de Longvic, 21000 Dijon. 17 juin – 28 octobre 2006. Maquette, paysages en miniature et photographies de lieux visités par l’artiste aux U.S.A. Artiste islandaise née en 1967, partie aux U.S.A. en 1988 pour sa formation. Le Frac-Bourgogne lui a acheté auparavant pour sa collection une œuvre, Island, 2003, de conception analogue

* SALONS – BIENNALES – TRIENNALES…*

La FORCE DE L’ART. Une manifestation triennale, avec plus de 200 artistes, 20 points de vue sur l’art d’aujourd’hui, 7.000 m² sous la nef du Grand Palais (Paris). Du 10 mai au 25 juin 2006.

Le MAI DE LA CALLIGRAPHIE. 4e édition. Cent ans d’OBJETS D’ECRITURE + Calligraphie contemporaine + Mail Art. Musée municipal de la Ville de Saint-Amand-Les-Eaux. Du 6 mai au 27 août 2006. Une quarantaine de participants, plus 600 objets d’écriture.

PEINTURE CALLIGRAPHIÉE À L’ENCRE DE CHINE. Premières Rencontres internationales. Artistes venus de Chine, du Japon et de divers pays européens. Les 11, 12 et 13 juillet 2006, au Centre Karma Ling, La Chartreuse de Saint Hugon, 73110 Arvillard (en Savie, entre Grenoble et Chambéry). L’encre de Chine offre une palette de plus de 3.000 nuances. La manifestation est organisée par l’association « L’Esprit du Geste » qui a pour but, depuis 20 ans, de faire connaître les traditions et ciltures liées à la calligraphie et la peinture à l’encre de Chine depuis leurs origines jusqu’à aujourd’hui.

SALON D’ARTS PLASTIQUES. « La ville, son habitat… ses lieux… ». Espace Saint-Jean, 26, place Saint-Jean, 77000 Melun. 17 juin – 9 juillet 2006.

* SCULPTURE *

ARMAN, les Inédits. Galerie de La Malmaison, 47, La Croisette, 06400 Cannes. Du 8 juillet au 24 septembre 2006. Collection du photographe Jean Ferrero. Œuvres de moyens et grands formats, avec des documents sur la vie d’Arman en Côte d’Azur.

Jean-Pierre DUSSAILLANT. Bas-reliefs en métal peint sur le thème La Vigne des anges., accompagnés d’œuvres graphiques. Musée de Cognac, 48, bd. Denfert-Rochereau, 16100 Cognac. Du 30 juin au 22 octobre 2006.

JIVKO. Orangerie du Sénat, Jardin du Luxembourg, entrée rue Guynemer ou Férou. 24 juin – 16 juillet 2006.

Bernhard RÜDIGER. Centre d’art contemporain, château des Adhémar, 26200 Montélimar. 24 juin – 1er octobre 2006. Installation de sculptures. « Des sculptures sonores (…) mécanismes à produire des sons bien réglés (…) sourds grondements, de tocsins inquiétants, de gongs intemporels ». Egalement dans l’exposition : « l’unique œuvre accrochée au mur, intitulée Manhattan Walk (After Piet Mondrian), exposée dernièrement à la galerie Michel rein dans l’exposition nommée XXe FIN (…) C’est à New York, en avril 2001, qu’il réalise une marche au cours de laquelle il enregistere les sons de la rue. Ce payage sonore est retranscrit graphiquement sur du papier photographique. L’image, pourtant muette, porte en elle un témoignage, celui d’un monde qui quelques mois plus tard s’achèvera au moment du 11 septembre, l’événement qui sonne le glas du XXe siècle ». L’artiste est né en 1964à Rome et a été formé à l’Academia di Belle Arte de Milan. Installé en France depuis 1994, il enseigne actuellement à l’école nationale supérieure des beaux-arts de Lyon.

Galerie VALLOIS Sculpture, 35 rue de Seine, 75006 – Tél. : 01 43 29 50 84. Jospeh Erhardy (sculpteur américain) Exposition collective (en mai 2006) Otsuki Moko, sculpteur japonais (en juin 2006).

Madeleine WEBER. Environ 60 pièces créées ces 30 dernières années. L’artiste vit et travaille dans l’Oise, près de Beauvais depuis 1958. Exposition réparie sur cinq lieux de la ville de Noyon. 2 mai – 17 septembre 2006.

* INTERNATIONAL *

Claudio BRAVO. Peintures et dessins. Galerie Marlborough Monaco, 4, quai Antoine 1er, Monaco. 20 œuvres récentes (huiles, pastels et dessins). Peintre chilien, né en 1936, installé au Maroc, à Tanger, depuis 1972.

John CONSTABLE. Tate Britain, Linbury Galleries, Niveau 1. Plus de 65 œuvres, au total, comprenant les six grandes toiles de six pieds de long sur quatre et demi de marges, dites de la « River Stour », qui sont présentée pour la première fois au complet.  Du 1er juin au 28 août 2006. L’exposition sera ensuite transférée à la National Gallery of Art de Washington, à l’automne 2006, avant d’aller à la Huntington Library et Art Gallery de San Marino, début 2007.

KANDINSKY. « Premières années ». Tate Modern, Level 4, Londres. Exposition accompagnée d’un catalogue illustré 9 juin – 24 septembre 2006.

Tom OTTERNESS. Sculptures. Galerie Marlborough Monaco, 4, quai Antoine 1er, 98000 Monaco. Artiste américain né en 1952, formé à l’Arts Students League puis au Whithney Museum of Arts de New York.

REBELS & MARTYRS. Titre faisant allusion à l’image de l’artiste au 19e siècle comme un provocateur. Œuvres : Friedrich avec les Nazaréens ; Courbet avec Bonjour Monsieur Courbet ; Renoir avec l’Auberge de la mère Antoine ; Manet avec le Portrait de Marcellin Desboutin, etc. The National Gallery, Trafalgar square, Londres. 28 juin – 28 août 2006.

Pierre-Jeseph REDOUTÉ (1759-1840). « Représentation botanique aux vertus thérapeutiques ». Centre Pierre-Joseph Redouté, 11, rue redouté, 6870, Saint-Hubert (Belgique). 2 juillet – 1er octobre 2006. Exposition organisée par l’Université Libre de Bruxelles. « Alors que la France est prise entre les guerres et les révolutions, Redouté participe à une évolution tant scientifique qu’artistqiue : il associe science botanique et représentation esthétique des plantes par un dessin aussi précis et rigoureus que beau et stylé (…) Nombre de ses œuvres décrivent au détail près arbres, roses et autres lilacées ».

Egon SCHIELE. Osterreichische Galerie, 27, rue Prince Eugène, 1030 Vienne. Grande exposition. Du 14 juin au 24 septembre 2006.

 

 

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